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«
Je suis un pauvre conscrit
De
l’an mille huit cent dix… » (chanson populaire d'époque)
LES CONSCRITS
CHASTROIS DU 1er EMPIRE
Les Chastrois appelés à entrer
dans les rangs des armées napoléoniennes furent nombreux. Beaucoup
revinrent au village après leur temps de service, sans plus. Parfois,
ils auront trouvé à l'armée les moyens de se former. L'un d'eux fut
gratifié de la Légion d'Honneur en 1813. Mais certains ne revinrent
jamais.
La carte ci-dessous indique les lieux de décès de ceux qui sont morts
aux
armées. Merci à nos
visiteurs qui nous apporteraient sur ces soldats des compléments
d'information d'origine familiale.
Lieux de
décès des conscrits chastrois du 1er Empire,
renseignés par des points rouges. Les noms des
conscrits sont donnés ci-après. Les limites des États
sont celles d'aujourd'hui.
Les conscrits
: Allard
Pierre, Barois Jean, Bary Martin, Bouffioux Antoine, Chapelle
Arnould, Clerika (?)
Victor, Dardenne Jean, Deligné Henry Joseph, Desaunois
Jean, Dubois Jean
Joseph, Dupaix Jean
Antoine, Dupaix Jean
Baptiste, Flamand Henry
Joseph, François
Charles Joseph, François
Joseph, Gérard Jean
Baptiste, Gigon
Antoine, Golard Jean
Charles
Joseph, Guiette Pierre
Joseph, Hallet Charles
Joseph, Higuet Jean
François, Lambert
François, Latour Jean
Joseph, Latour Pierre
Joseph, Lebon Jean
Baptiste, Lecaille Jean
Philippe, Lefèvre
Nicolas, Malsuire
Joseph, Marchal
Laurent, Pétré Benoît, Piersoul Pierre, Poivre Louis Joseph, Robert
Jean, Romain Pierre, Schorille (?) Philippe, Somville Joseph, Stanson Pierre, Tonon
Joachim, Vanderstap
Jean Joseph, Vigneron
Gabriel.
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CHASTRE
EN
1914-1918
Que
s'est-il passé dans nos villages après le 4 août 1914 ? Des cavaliers
français ont été tués à Gentinnes le 20. A la fin octobre déjà, sept
soldats chastrois seront tombés au front. Des civils ne reviendront pas
de
déportation. Des dizaines de réfugiés français seront accueillis de
1917 à 1918...
Nous
voulons savoir aujourd'hui à quel
point la
guerre a bouleversé la vie de nos concitoyens de l'époque.
Aidez-nous, si vous le pouvez.
Contactez-nous
pour contribuer à reconstituer la trame de ces années dans nos
villages.
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Cette
émouvante photo d'époque montre une famille autour d'un absent, inséré
dans
l'image par montage. L'absent est mort au front. (Cliquer sur l'image
pour
l'agrandir.)
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ÉTUDE
D'UN SITE CHARGÉ D'HISTOIRE
Les inhumations dans
le vieux cimetière de
Chastre, au chevet de l'église
Notre-Dame-Alerne, ont cessé depuis
1959. Mais le cimetière n'est pas désaffecté.
Il est cependant en piteux état, malgré son importance historique.
Le vieux cimetière est l'ancien
cimetière paroissial, devenu communal dans les années 1850-1870. Plus
loin dans le
temps, il est sans doute contemporain du tout premier noyau d'habitat
véritablement chastrois, proche d'une motte castrale datée du XIe
siècle. La motte et son château ont disparu, mais on peut les situer à quelques pas de
l'église, sur la rive gauche de
l'Orne.
Le CHERCHA
est actif dans la Commission comunale de sauvegarde du patrimoine
funéraire, avec des recherches sur l'histoire des personnes
inhumées et sur l'évolution du site au cours des siècles.
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Chastre-Dame-Alerne,
carte de FERRARIS,
vers 1777, détail. Le cimetière, clos par un mur (en rouge), entoure
l'église. La
motte castrale est représentée par un cercle brun au centtre de
l'image. Elle est notée erronément Tombe.
(Cliquer sur l'image pour l'agrandir)
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